28 mars 2011

Irina Werning

     TOMMY IN 1977 & 2010, Buenos Aires

Dans cette série "Back to the Future", Irina Werning a reconstitué des portraits d'après de vieilles photographies des modèles... Un saut dans le temps troublant, qui fait écho avec la thématique de la MGI pour 2011, "Les débuts" (si, si, rappelez-vous)...

Vous pouvez voir le reste de ce travail ici.

26 janvier 2011

Denis Darzacq

Voici deux photographies extraite de la série Hyper de Denis Darzacq. Avec une grande économie de moyens, ce photographe fait basculer la réalité. 
"D’un coté, le décor stéréotypé et anxiogène des « lieux de vie » que sont devenus les hypermarchés, et de l’autre la puissance orgueilleuse de corps en action qui refusent la soumission et le silence."(extrait de son site).

Hyper, 2007 / 2009, pour voir le site, cliquez ICI.

Wang Qingsong

Pour voir d'autres de ses images, cliquez ICI.
Wang Qingsong est l’un des photographes chinois les plus en vogue aujourd’hui. Dix de ses images et trois de ses plus récentes vidéos sont visibles sur les cimaises de l’International Center of Photography (ICP) jusqu’au 8 mai 2011. Son exposition, When Worlds Collide est une peinture acerbe de la Chine contemporaine et plus largement de notre société de consommation. Utilisant de large format, il met en scène ses images à la manière d’un réalisateur. Cette image en particulier intéressera sûrement l'une de vous...

24 janvier 2011

L'image morcelée.

Le photographe, l'artiste, ré-interprète la réalité,  en prélève des fragments qu'il assemble pour créer des oeuvres originale, jouant avec l'idée pré-conçu que l'oeuvre représente la réalité.


David Hockney
Dès 1960, David Hockney se fait connaître par ses peintures. Il utilise aussi bien la peinture, le dessin que la photographie et tout dernièrement le dessin sur Iphone.
Pour un article sur cette série, cliquez ICI.

Dans de précédentes oeuvres, à partir de centaines de prises de vue décalées les unes par rapport aux autres, il recompose des tableaux. Il peint des autoportraits, les portraits de ses parents, d'amis, des séries de scènes d'intérieur, de garçons sous la douche, de piscines, d'animaux, de voyages.





cliquer sur les images pour les afficher en plus grand

Chuck Close
Autoportrait en neuf parties.

C'est l'un des principaux représentants du courant hyperréaliste. Son thème de prédilection est le portrait, qu'il peint souvent à très grande échelle (son premier tableau majeur, Big Nude, mesurait 3 mètres de haut sur 6,5 de large). S'il a d'abord visé à la reproduction photoréaliste des visages, il expérimente depuis un certain temps la pixellisation. Terme attribué habituellement à l'image photographique, il décline ce rendu sous forme de peinture. Les portraits deviennent un assemblage de multiples fragments.

Plusieurs de ses oeuvres sont visibles ICI.



L'histoire re-visitée.

Les photographes aiment à se jouer du temps, le dilatant, l'utilisant à leur guise. Certains vont mêmes jusqu'à créer une nouvelle temporalité, un temps plausible, mais pourtant impossible. Des éléments plus ou moins visibles ne sont pas à la bonne place, le présent et le passé se retrouvent dans la même image ou mis en parallèle.
Ce jeu empreinte différentes voix, de la retouche photographique sur ordinateur, au collage en passant par la simple association de deux photographies.

Voici trois exemples de ré-écriture de l'histoire.

Moira Ricci
Nous avons déjà posté un article sur Moira Ricci dans la page références. Elle s’incruste  elle même dans les images de sa mère (en travaillant la posture, l’ambiance lumineuse, les vêtements) le regard toujours tourné vers elle.
Moira Ricci, 20.12.53-10.08.04, 2004
pour lire son interview, cliquez ici

Bruno Rosier
En 1992, Bruno Rosier trouve aux puces les photos d’un personnage anonyme posant devant les monuments représentatifs du monde entre les années 1935 -1954.
Cinquante ans plus tard il refait le parcours, retrouvant les lieux, les poses, les chapeaux.
Pour voir toute la série, cliquez ICI.

Islande, Gullfoss  1998
Islande, Gullfoss  1939

If Star Wars Was Real       
Enfin pour déroger à la règle, voici pour finir une série photographique à proprement parler par et pour geeks. Découverte sur le net, nous n'en connaissons pas l'auteur, qui ne se revendique pas comme artiste mais comme fan des films Star Wars. Par un jeu d'incrustations, il a repris des images d'archives de la Seconde Guerre Mondiale et y a intégré des éléments de cette saga bien connue. En résultent des télescopages étonnant, drôles et déroutant.
Sinon il y en a d'autres sur son site, qui ressemble à 100% à un site de jeu vidéo, en cliquant ICI.




5 décembre 2010

Vêtement/Corps

Dans la série Mariées Marocaines (2000) de Valérie Belin, le corps est écrasé sous la parure monumentale. Il devient jeu graphique, plus « objet » qu’être vivant. Les mariées deviennent sous l’objectif des « statues », symboles d’un rituel.

Objets inanimés

Quatre exemples autour de l’objet photographié et autant de façons de procéder :
Edouard Weston (1886-1958), figure importante de la « straight photography » ou « photographie pure » envisage l’appareil photo comme un œil qui verrait mieux. C’est ainsi, qu’il invite à regarder autrement les objets les plus banals. Ici, un simple bidet devient prétexte à un jeu de formes, sublimé en une véritable sculpture.
Les photographies de Patrick Tosani abordent généralement la notion de fragment. Il s’agit le plus souvent d’objets du quotidien isolés (cuillères, talons, vêtements…), photographiés apparemment de façon « objective » : sortis de leur environnement, de front, en couleur et très nets.. En réalité, le fait même d’avoir photographié ces objets anodins, de les avoir agrandis (les tirages sont assez monumentaux) donne une force à l’image qui interroge le spectateur. Dans la série Masques, il s’agit de simples pantalons. L’angle de vue de l’appareil photo les transforme en masque, comme si l’objet nous regardait..
La série Jouets tristes d’ Antoine Vanoverschelde parle du passage du monde de l'enfance à celui de la vie adulte. Les jouets sont mis en scène, évocations d’un monde adulte plus vaste. Parfois, une confusion s’installe entre l’objet réel et sa représentation miniature.
L’œuvre de Martin Parr rejoint le domaine de la photographie documentaire. Il est surtout reconnu pour avoir photographié avec beaucoup d’ironie la société britannique. La série Commmon Sense  est un voyage à travers la culture « fast-food » dans le monde entier. Cette photographie Pig Pink Cakes s’inscrit donc dans un champ sociologique : stéréotype de la société de consommation, de la « junk-food », du mauvais goût etc..

25 novembre 2010

Quelques galeries dans Paris.








Différentes Natures, vue par Eric Poitevin. ( Galerie Nelson-Freeman )










   Henri Foucault. ( Galerie Baudoin Lebon )










David Kramer. ( Galerie Laurent Godin )

24 novembre 2010

Et il y en a d'autres.....

Circuit Galeries

Quelques liens vers les sites des artistes ou des galeries que nous avons vus ensemble :
- Georges Rousse, Galerie Catherine Putman
- Eric Poitevin, Galerie Nelson-Freeman 
- Henri Foucault, Galerie Baudoin Lebon
- David Kramer, Galerie Laurent Godin

21 novembre 2010

Aide Photoshop

Voici une petite aide pour commencer dans Photoshop ! C'est vraiment basique, nous verrons ensemble à la MGI pour les questions plus techniques. Cliquez ICI.

12 novembre 2010

changer l'entête du blog..

Oyez ! Oyez ! Vous pouvez modifier l'entête du blog, c'est--dire le bandeau situé en haut de la page qui est pour le moment vide (à l'emplacement du titre). Pour cela il vous suffit de vous connecter, d'aller à présentation / en tête / modifier. Vous devrez ensuite charger depuis votre ordi un fichier image qui vous aurez créé.


Comment doit être ce fichier ? 960x100 pixels à 72 pixels par pouce. Une image avec par dessus un calque de texte avec le nom du blog. Ensuite aplatir l'image et l'enregistrer en jpeg. 


En gros ça vous fera réviser photoshop !

10 novembre 2010

Photographie de Concert









Démotivateur

Allez voir ce site où les images prennent tout leurs sens par les mots. Cliquez ici.


Le journal

La photographie peut servir d’enregistrement du réel, comme une écriture du temps qui passe. Certains photographes travaillent la forme du journal, enregistrant le quotidien. Cela ne les empêche pas ensuite, de modeler, de ré-interpréter ce quotidien, pour passer dans la fiction. Ce travail de récit peut se construire avec une suite d’images, ou bien aussi avec le texte.
Serge Doubrovsky, critique littéraire et romancier, invente le terme d’autofiction en 1977. Ce genre se définit comme un texte, basé sur des faits réels, et souvent autobiographique, mais dans lequel l’auteur s’affranchit du pacte autobiographique, c'est-à-dire qu’il se laisse la liberté de basculer dans la fiction, dans la romance de sa propre histoire. Marguerite Duras, Georges Pérec, Nathalie Sarraute, Catherine Millet et bien d'autres explorent ce genre.
On peut appliquer aussi ce terme d’autofiction à une certaine photographie.


Gorka, Hervé Guibert, 1981
 


Le Nez, Sophie Calle, 2000 



J’avais quatorze ans et mes grands-parents souhaitaient corriger chez moi certaines imperfections. On allait me refaire le nez, cacher la cicatrice de ma jambe gauche avec un morceau de peau prélevé sur la fesse et accessoirement me recoller les oreilles. J’hésitais, on me rassura : jusqu’au dernier moment j’aurais le choix. Un rendez-vous fut pris avec le docteur F., célèbre chirurgien esthétique. C’est lui qui mit fin à mes incertitudes. Deux jours avant l’opération il se suicida.


 Nan and Brian in bed, Nan Goldin
New york City, 1983




You Know for the true I won't take photo of any sickness,Clara Chichin, édition limitée, 2010